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Ça passe trop vite, trop d’idées, trop de boulot, pas assez de temps !!!

Au programme d’aujourd’hui, tri de matériel médical, visite au centre de santé de Diofior, préparation de trousses de secours, et rafraîchissement de peinture dans l’école de Diofior. Encore une journée bien chargée avec du travail, de l’efficacité et surtout, encore et toujours, de la bonne humeur!!! Ce matin, grand déballage des valises remplies de matériel médical que nous avions amenées. L’objectif? Trier afin de différencier le matériel qui sera amené au centre pédiatrique/maternité dès que l’avancement des travaux nous permettra de le stocker dans une pièce fermée, de celui que nous souhaitions amener au centre de santé. Pansements, compresses, gants, sparadraps, bandes, attelles diverses et variées, pinces, ciseaux, seringues, sets à pansement... Tous passent entre les mains de l’équipe des 4 infirmières de choc qui, concentrées, s’attellent à ce travail de fourmis. La hall d’entrée est jonché de matériel qui finissent ensuite dans des sacs, prêts pour leur destination finale, tout cela au son de la musique africaine. Nous en profitons pour confectionner de nouvelles trousses de secours à donner aux famille de Rhô où nous faisons une visite de santé demain matin. Mission accomplie ! En route pour le centre de santé de Diofior, les bras chargés de deux gros sacs de matériel, et l’esprit aiguisé par la curiosité de découvrir les conditions de soins locales. Le sourire aux lèvres, les tongs aux pieds, nous foulons le sable de LA route à grandes enjambées... Arrivées au centre de santé, nous sommes présentées au docteur  Camara, médecin chef, arrivé depuis peu mais qui a déjà entrepris beaucoup. L’accueil est chaleureux, et le matériel est bienvenu! Le médecin entame une visite guidée dans des couloirs frais, bien isolés de la chaleur. Nous commençons par découvrir l’imagerie médicale (en panne mais en cours de réparation) et son manip radio, puis la pharmacie, petite pièce sombre encadrées d’étagères avec des traitements bien ordonnés et avec toutes les dates de péremption inscrites. Le suivi est méticuleux ! Nous passons ensuite par 4 chambres d’hospitalisations, l’équivalent de l’Unité d’Hospitalisation de Très Courte Durée de nos hôpitaux français. A raison de 3 lits par chambre, la capacité est de 12 lits de surveillance ! Aucun patient présent et des conditions de confort loin de notre idéal occidental, mais un service efficace ! Le médecin nous emmène ensuite voir ce qu’il a décidé de mettre en place depuis son arrivée, une salle de soins d’urgence avec un scope, un ECG, un défibrillateur et un extracteur à oxygène. Les urgences vraies peuvent ainsi être prises en charge en première intention avant un transfert si besoin. C’est leur SAUV local, simple, mais efficace ! Nous poursuivons vers les salles de travail et d’accouchement, munies d’une couveuse conçue simplement avec des lampes. Les soins sont prodigués sur achat d’un ticket d’entrée et tous les médicaments sont à la charge complète des patients ainsi que la restauration. Cela explique le peu de fréquentation du centre et la gravité de certaines prises en charge. Cette visite est d’une grande richesse, elle nous permets de réaliser à quel point nos conditions matérielles de travail sont abouties, mais également de relativiser en se rendant compte que l’on peut faire les choses bien avec peu de moyens... Nous en profitons pour demander un avis médical concernant le petit Lamine. Le docteur Camara reconnait immédiatement sur photo une pathologie tropicale pouvant amener à la cécité. Lamine doit voir un ophtalmologue dès que possible, le rendez-vous est pris pour lundi et l’association prendra les frais à sa charge vu le faible niveau de vie de la maman. Sur le retour, nous profitons pour faire une petite halte pour vous dégoter encore plus de couleurs pour vos petits sacs qui claquent!!! La wax... Ça nous rend folles!!! Après une pause déjeuner bien méritée, nous enchaînons sur l’école du centre communautaire de Diofior pour rafraîchir les peintures de la cour de récréation, abîmées par les aléas climatiques. Du rouge, du bleu, du jaune et du blanc sous le bras, nous dégainons les pinceaux après un dépoussiérage somme toute complexe, malgré le super balai de la Patronne! Serpent alphabet, marelle et Twister revivent de couleurs chatoyantes, les enfants auront une belle surprise en revenant de leurs vacances! Le portique de lavage des mains est également réparé et repeint en bleu. Le petit plus made in Evreux ? Une nouvelle marelle « lavage des mains »! Tous les moyens sont bons pour faire entrer dans les mœurs les bonnes pratiques d’hygiène, surtout quand il s’agit de jouer ! Notre légendaire créativité (et oui, infirmières, psychologue, poètes à leurs heures, couturières parfois et artistes toujours!) a pu s’exprimer en donnant naissance à de petits virus et autres bactéries, avec de l’eau et du.... savon bien sûr ! Pour finir, nous laissons en couleurs nos 5 empreintes de mains, trace de notre passage et clin d’œil au logo de L’Akompani! Après un retour nocturne, dîner sur notre natte et préparation de nos affaires pour la journée de demain... À suivre donc! 

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